Sylvie Coquet - Les arts de la table
Rencontres
Sylvie Coquet
Crédit photo : Sylvie Coquet

Sylvie Coquet

Porcelaine de haute-facture

Dans son atelier-laboratoire niché au cœur du Limousin, Sylvie Coquet s’autorise toutes les audaces. Elle a beau avoir hérité d’un grand nom des arts de la table, la céramiste s’amuse à chahuter les codes de la porcelaine de Limoges avec des collections alliant savoir-faire, créativité et techniques innovantes. 

Artiste-créateur hors du commun, Sylvie Coquet est l’une des rares femmes à la tête d’une manufacture de porcelaine, et de surcroit à Limoges. Installée à quelques kilomètres de la capitale limousine, la créatrice de la manufacture « Feeling’s Sylvie Coquet » met l’innovation au service de la tradition pour éditer en séries limitées des collections d’art de la table, mais également de luminaires et d’objets de décoration. Un savoir-faire et une créativité inépuisable qu’elle doit tant à son héritage familial qu’aux limites du matériau qu’elle ne cesse de repousser.

La porcelaine pour héritage

Sylvie Coquet n’est pas tout à fait novice dans le monde de la porcelaine. Avant elle, des grands-parents porcelainiers et un père – Jean-Louis Coquet – grand nom des arts de la table lui ont laissé le soin d’incarner la troisième génération de la porcelaine. C’est d’ailleurs dans la manufacture paternelle qu’elle se forme et acquiert le savoir-faire qu’elle déclinera plus tard dans ses propres créations. C’est également là qu’elle rencontre Jean-Pierre Cagin, son binôme avec qui elle va développer Feeling’s.

Crédits photo : Sylvie Coquet

Repousser les limites du matériau

En 2001, les deux complices créent la manufacture Feeling’s, un atelier-laboratoire qu’ils installent dans la grange d’une ferme limousine et qui, dès 2008, obtient le label « Entreprise du patrimoine vivant ». Passé de l’ingénierie aérospatiale à l’industrie porcelainière, Jean-Pierre Cagin incarne le « Géo-trouve-tout » du duo. Ingénieur-céramiste d’excellence, il explore les possibilités infinies de la porcelaine et expérimente de nouvelles techniques de cuisson, notamment avec la mise au point d’un four high-tech, associant le gaz et l’électricité, qu’il commande au degré près.

Affranchie des contraintes de la matière qu’elle semble désormais dompter, Sylvie Coquet se permet d’aller toujours plus loin dans sa créativité et impose le style de la Maison dont l’emblème est la feuille de Ginkgo dans le sérail des grandes maisons de porcelaine.

Dentelles de porcelaine

De nouvelles collections aux lignes pures, sobres et transparentes, réalisées et décorées à la main, voient le jour grâce à ses recherches. La céramiste brevète ainsi la technique de la « luxphanie » (plaque de porcelaine translucide traversée par des rayons lumineux qui font apparaitre un motif), ou encore le « Sculpting » (sculpture dans la matière permettant d’évider la porcelaine et d’obtenir des motifs d’une finesse extrême). Les premières dentelles de porcelaine voient le jour.

Le défi des chefs étoilés

Un design pur et élégant, une pâte exceptionnellement blanche, satinée et translucide et un univers poétique très vite convoités par les chefs étoilés qui invitent les créations de la manufacture « Feeling’s » à leur table. Sylvie Coquet s’associe ainsi régulièrement aux recherches culinaires de grands chefs comme Pierre Gagnaire, Gérald Passédat ou Yannick Alléno.

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