Marcel Wanders - Les arts de la table
Rencontres
Crédit photo : Lux production

Marcel Wanders

Designer de la collection « Jardin d’Eden », de chez Christofle

Née d’une première collaboration entre le designer néerlandais Marcel Wanders et la Maison Christofle, la collection « Jardin d’Eden » est un hymne à la poésie, à la nature, à la sensualité et au précieux. Avec ses couverts très travaillés, l’Orfèvre renoue avec le charme des créations d’autrefois et du temps qui passe ; mais pas seulement…

Avec cette collection, Christofle exprime son souhait de renouer avec une certaine époque et apporte aux différentes pièces en métal argenté,qui la compose,une touche de baroque. « Pour Jardin d’Eden, Christofle voulait recréer un couvert très travaillé, afin de revenir au précieux, à la poésie, à la sensualité », raconte Marcel Wanders.

Crédit photo : Lux production

La collaboration entre le designer de renommée internationale et l’Orfèvre mondialement connu débute autour d’une table. La notion de temporalité est très présente dès le début du projet. « Pour Jardin d’Eden, nous avons travaillé à un rythme qui est aux antipodes de celui de la vie d’aujourd’hui. Nous nous sommes assis autour d’une table. Nous avons réfléchi calmement et nous avons laissé reposer les choses comme on le ferait d’une pâte ».

Hymne à la nature et au temps qui passe

La temporalité donne aussi leur tonalité aux dessins particuliers de cette collection.En effet, si la tendance est au dépouillement,ces pièces offrent des traits très entrelacés,détaillés, précis, délicats, qui nécessitent une technicité de gravure unique ; une gravure qu’on croirait façonnée par la nature. « Ces gravures sont le résultat d’un travail complexe, qui dépend de la manière dont l’artisan orfèvre pose la feuille de métal sur la matrice et frappe celle-ci », poursuit le designer.

 

« Le paradis perdu et retrouvé »

Hymne à la beauté, à la pureté et à la douceur ? Pas uniquement. Pour enrichir la collection, Marcel Wanders a créé une gamme d’objets autour des sept péchés capitaux. «L’idée du paradis n’exclut pas pour autant l’idée du bien et du mal. Ici, on l’évoque avec une touche d’humour.»

Un miroir pour l’orgueil, un masque pour la colère, un cendrier pour la paresse, Marcel Wanders continue de surprendre et à se démarquer.

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